Le cannabis est une plante qui offre de nombreuses possibilités aux cultivateurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels. En effet, il existe des techniques qui permettent d’optimiser la croissance et la production des plantes de cannabis, en fonction de l’espace disponible, du type de variété et du résultat souhaité. Ces techniques sont appelées des techniques de taille.

La taille consiste à couper ou à plier certaines parties de la plante, afin de modifier sa forme et son développement. La taille a plusieurs objectifs : augmenter le nombre et la qualité des bourgeons, améliorer l’exposition à la lumière et à l’air, éviter le gaspillage d’énergie et de nutriments, prévenir les maladies et les parasites.

Il existe différentes techniques de taille, qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Dans cet article, nous allons vous présenter les principales techniques de taille qui sont utilisées par les cultivateurs de cannabis : la taille apicale, la taille basse et la taille en T. Nous allons vous expliquer en quoi elles consistent, comment les réaliser et quels sont leurs effets sur les plantes de cannabis.

La taille apicale

La taille apicale est une technique qui consiste à couper l’extrémité apicale, c’est-à-dire la branche principale de la plante, pendant la phase végétative. Cette technique a pour but de favoriser le développement de deux sommets sous la coupe, qui vont prendre le relais de la croissance verticale de la plante. Ainsi, la taille apicale permet de stimuler la croissance latérale des branches, et d’augmenter le nombre et la densité des bourgeons.

Mais elle présente aussi des inconvénients. Elle allonge la durée de la phase végétative, car la plante a besoin de plus de temps pour se remettre de la coupe et pour former les nouveaux sommets. Elle stresse également la plante, ce qui peut réduire sa résistance aux maladies et aux parasites. Il faut donc être prudent et ne pas abuser de cette technique !

Pour réaliser une taille apicale efficace, il faut utiliser des outils propres et désinfectés, pour éviter de contaminer la plante. Il faut couper au-dessus d’un nœud, c’est-à-dire à l’endroit où une branche ou une feuille se rattache à la tige principale. Il faut éviter de tailler les plantes autofloraison ou trop jeunes, car elles n’ont pas le temps ni l’énergie de se développer correctement après la coupe.

La taille basse

La taille basse est une technique qui consiste à éliminer les branches et les feuilles situées dans la partie inférieure de la plante, pendant la phase végétative ou le début de la floraison. Cette technique a pour but d’améliorer la circulation de l’air et de la lumière dans le feuillage, en évitant que les parties basses ne fassent de l’ombre aux parties hautes. La taille basse permet aussi d’éviter le gaspillage d’énergie et de nutriments dans les parties non productives, qui ne donnent pas de bourgeons ou qui sont trop faibles. Enfin, la taille basse prévient les moisissures et les infections, en réduisant l’humidité et la saleté accumulées dans le bas de la plante.

Cette taille présente aussi des inconvénients. Elle affaiblit la plante si elle est trop sévère ou trop fréquente, car elle diminue la surface foliaire et la capacité de photosynthèse. Elle retarde le début de la floraison si elle est effectuée trop tardivement, car elle perturbe le cycle hormonal de la plante. Il faut donc être modéré et opportun dans l’application de cette technique.

Pour réaliser une taille basse efficace, il faut identifier les branches et les feuilles à supprimer selon leur position et leur état. Il faut procéder par étapes en commençant par le bas, et en éliminant progressivement les parties inutiles ou nuisibles. Il faut éviter de tailler plus du tiers du feuillage total, pour ne pas compromettre la santé et le rendement de la plante.

La taille en T

La taille en T est une technique qui consiste à plier et à attacher les branches latérales de la plante pour former un T avec la branche principale, pendant la phase végétative. Cette technique a pour but de créer une canopée uniforme et horizontale, qui maximise l’exposition à la lumière de toutes les parties de la plante. La taille en T permet aussi de stimuler le développement des bourgeons secondaires, qui sont souvent négligés au profit du sommet principal. Ainsi, la taille en T augmente le rendement potentiel de la plante, en produisant plus de bourgeons de qualité.

Mais attention, elle nécessite un espace suffisant et un support adéquat pour maintenir les branches en place, ce qui peut être difficile à trouver ou à installer. Elle demande une surveillance régulière et des ajustements fréquents, pour s’assurer que les branches ne se détachent pas ou ne s’entremêlent pas. Elle risque d’endommager ou de casser les branches si elles sont trop rigides ou trop manipulées, ce qui peut compromettre la santé et le rendement de la plante.

Pour réaliser une taille en T efficiente, il faut choisir des plantes vigoureuses et flexibles, qui supportent bien le pliage et l’attache des branches. Il faut utiliser des matériaux doux et résistants pour attacher les branches, comme du fil de jardinage ou du ruban adhésif. Il faut respecter le sens naturel de croissance des branches, et éviter de les plier à plus de 90°.

Comment tailler vos plantes de cannabis selon vos objectifs ?

Dans cet article, nous vous avons présenté les différentes techniques de taille qui peuvent être utilisées pour optimiser la croissance et la production des plantes de cannabis. Nous vous avons expliqué ce qu’est la taille, pourquoi elle est utile, et comment la réaliser selon les objectifs que vous vous fixez. Nous vous avons également exposé les avantages et les inconvénients de chaque technique, ainsi que des conseils pratiques pour les mettre en œuvre.

La taille est une pratique qui demande de la patience, de la précision et de l’expérience. Elle peut être très bénéfique pour vos plantes, si elle est effectuée correctement et au bon moment. Elle peut aussi être très dommageable, si elle est mal faite ou trop fréquente. Il faut donc être attentif aux besoins et aux réactions de vos plantes, et adapter votre taille en fonction.

Nous espérons que cet article vous a été utile et instructif. Si vous avez des questions ou des remarques sur le sujet, n’hésitez pas à nous les faire part dans les commentaires ou sur les réseaux sociaux. Nous serons ravis de vous répondre et de partager avec vous nos connaissances sur le chanvre. Vous pouvez aussi consulter d’autres articles ou ressources liés au sujet sur notre blog MDLG pour approfondir vos connaissances. Merci de nous avoir lu et à bientôt !

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